La maladie d’Alzheimer
C’est bien sur le silence de la mémoire
Qui nous plonge dans un trou noir
Car hélas on s’éloigne de plus en plus
De ceux qu’on aime, on se sent perdu
C’est notre vie qui s’efface
Et l’on tombe dans l’oubli
Mais parfois on refait surface
Et la vie à nouveau nous sourit
C’est le grand silence de la mémoire
Qui cache notre joie et notre histoire
De notre vie heureuse de notre passé
Qui s’éloigne de nous pour l’éternité
Ainsi on se sent seul, et on a peur
Car on ne connaît plus le bonheur
A jamais on est plongé dans l’oublie
On se sent perdu, noyé dans l’infini
Puisque l’on ne reconnait plus personne
Que surtout, tous nos souvenirs s’effacent
Et qu’hélas on ne devient plus personne
C’est ainsi que doucement notre vie passe
Car cette grande souffrance de l’esprit
Qui ronge en nous doucement notre vie
N’offre hélas aucune place à la quiétude
Mais au désespoir la peur avec certitude
Nos familles et nos amis ainsi souffrent en silence
De voir fuir en nous le bonheur et toutes espérances
De nous voir s’éteindre dans la crainte et dans la peur
Par cette cruelle maladie que l’on appelle Alzheimer
Qui enlève la dignité, le pouvoir d’être soi-même
Dans la dépendance de la vie de tous les jours
Faisant des gens, des êtres vulnérables et même
Fragiles et apeurés au fil des heures et des jours
Oui ils souffrent supportant mal ce calvaire et cette souffrance
Que vivent leurs proches, dans ce néant qui enlève l’espérance
Devoir vivre au quotidien cette dure épreuve si douloureuse
Etant impuissant face à cette maladie terrible et affreuse.